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samedi 20 décembre 2014

Road trip east cost 1

Comme ça risque d'être long comme un chibre de tout raconter avec des fleurs et des mots intelligents, je me permet d'oublier Zola pour un instant et donc de rester synthétique. Les vacances ne me laissent pas beaucoup de temps et ça vous épargnera des picotements aux yeux. C'est partit pour ce chapitre de journal pas très intime de voyage.

Je suis à droite de l'Australie autrement dit, la ''east cost'', comme on dit en américain. C'est un chouette bout du monde ensoleillé dans lequel je m'enfonce. Du surf, des revers de bikini bombés, les sons rétro des 70's, les campings sur la plage, la grande vie en short quoi...
Je voyage avec julien mon coloc de port douglas qui était partit en nouvelle Zélande pour 3 semaines et qui vient d'arriver à cairns. Il prend la place des 2 finlandaises qui devaient partir avec moi. Oui, je sais, ma bonté me perdra.

29 septembre
je retrouve Spart mon pote anglais avec son bout de choux pour visiter les éboulements du diable de Babinda (devils' Boulder) un spot magnifique pour échanger nos derniers exploits dans la nature et en apprendre un peu plus sur les bestioles qui nous passent sous le nez (crevettes, anguilles et tortues d'eau douce). On plonge pour se rafraichir du green tea et s'émerveiller du monde cristallin. Faites attention si vous allez là bas, en amon, des courants souterrains ont déjà fait boire des cruches aux non avertis qui en boivent encore.
Joséphine falls. Ou, la beauté d'un troupeau de gonzesses en maillot qui font du toboggan dans une cascade d'eau claire. Je n'en dis pas plus, ça va être censuré par le contrôle pornographique. On dort à el arish, seul.

30 septembre
Mission beach est connu pour ses plages, la pêche et le saut en parachute (de là haut tu vois la grande barrière de corail, les montagnes recouvertes de forêt humide, les archipels côtiers et tu atterris sur la plage comme James bond). Hélas, je ne le ferai pas, plutôt par manque de budget plutôt que par manque d'envie. Je tente du snorkeling à clump point avec un essais au harpon mais la visibilité est pourrie. On peux attraper des écrevisses et des maquereaux alors je salive dans mes rêves, seulement. Le pêcheur est brecouille mais l'homme est lavé aux gros sel et à la lance incendie. On voit quelques tortues vertes et une énorme loggerhead d'environ 1m50 de diamètre.

31 septembre
On veux partir sur dunk island, un caillloux de 4km de long avec de la forêt tropicale et des plages bordées d'eucalyptus mêlés aux cocotiers où tu peux te relaxer sans soucis des voisins. On doit être une dizaine sur l'île avec la moitié de personnel. On a une petite tente à 10$, un masque et des palmes, quelques boites de thon ou de poulet mariné et nos sacs de couchage pour explorer les environs. On randonne au Mont kootaloo le point culminant qui file une sacrée sué d'après midi puis on descend à coconut bay, un spot vraiment stylé au sable doux ombragé par les arbres blancs, mort, tombé, les branches dans l'eau, offrant un repos brut et figé à cette beauté.
De retour au camping, le barman, Linton, me file des crevettes pour la pêche et nous sert un cidre rafraichissant bien mérité. Au soleil couchant je pêche 6 trevallys depuis la jetée avec ma ligne de 20kg. Petite histoire folle d'Australie, terre sauvage, endroit ou tu remonte ton poisson et un requin de 2 mètres chasse ton butin jusqu'à la surface. C'est super excitant mais je ne vois pas ce que j'aurais fais avec un animal pareil au bout de l'hameçon. Je garde les 3 plus gros poissonets pour notre festin nocturne. On les cuisine au grill et mon bide va éclater.

1 octobre
Nuit pourrie entre les moustiques, les gamins qui chialent et la chaleur humide insoutenable. C'est le dilemme entre mourir cuit à l'étuvée dans un sac de couchage ou risquer un chikungunia générique. Linton, le barman, m'offre le café à 6h30 et on discute de la grillade la veille, de la France et de ses voyages de jeunesse à Paris. Il est bien relax dans sa paillote.
On reviens de dunk island avec le taxi maritime (un bateau quoi!) et je tente d'attraper des langoustes à clump jetty bien que la visibilité soit naze. Je tente ma chance à bingil bay, je harponne un poisson lapin et un whiting (merlan) que je plante à la main, comme les vrais qui n'ont pas peur du défi que la nature présente. Je pète la corde du tendeur juste avant de shooter une blue spotted sting ray (raie à points bleus), la poisse. C'est un signe de l'univers qui veux lui laisser la vie sauve. Je voulais attraper des langoustes aussi, ce sera pour la prochaine fois.
Bon petit repas à south mission beach, riz sauce tomate et basilic frais accompagné de la pêche du jour. Ça fait réaliser qu'on est bien sur notre bout de cailloux à écouter les vagues et les mouettes qui frôlent la nuit.