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mardi 5 août 2014

Mossman gorge

Pour changer de l'ennui qui commence à s'installer à port douglas, Christelle, Ellen, Tristan et moi même embarquons dans Cajou pour Mossman, le village d'à côté ou se trouve une gorge classée à l'UNESCO. Les places couchettes à l'arrière semblent plaire, le trajet est rapide, une vingtaine de kilomètres entre les champs de canne à sucre et nous sommes devant ces montagnes luxuriantes d'où coule de l'eau claire sur les éboulements de granit gris. Ma connaissance des plantes et des animaux rend la marche plus intéressante, je rêverais d'une machette et de matos de survie, me perdre dans la jungle et chasser ce dindon sauvage pour le transformer en brochette. On voit un bandicoot (la grosse souris kangourou sur la photo) qui viens faire un bisou à la caméra, un Ulysse butterfly (grand papillon bleu) plus plein de plantes cool (si on peut dire qu'une plante peut être cool). Ya pas à dire cest chouette comme coin, je pense revenir pour un footing ou un trail d'exploration. On se baigne dans une petite crique tranquille où on s'envoie un sandwich revigorant. Pour finir la boucle Tristan et moi décidons de descendre le cour de la rivière en sautant de pierre en pierre, histoire de s'entrainer aux sports d'adresse et d'équilibre. A l'arrivée, on plonge comme des gosses depuis des gros cailloux, en plus, ça me fait office de douche de mariner dans de l'eau claire. Ça me fait penser au film Les visiteurs : "j'ai pris une douche la semaine dernière dans la rivière". N'empêche que je suis propre.

Un truc super degeu et pas très drôle, je me suis fait sucer contre ma volonté. Une saleté de sangsue ou vers à ventouse s'était accroché entre mes doigts. Flippant. Toujours dans le sujet bucal, sur le chemin du retour je trouve une orange sauvage pas très mure que je decroche de l'arbre mais ça fait l'affaire quand c'est accompagné quelques mordillages dans de la canne à sucre. Alors, elle est pas belle la vie?

lundi 4 août 2014

Daintree & cap tribulation

Si quelqu'un te propose d'aller monter un tipi sur une des plus belles plage au monde, quel serait ta réaction? C'est le trip de tout une vie, un rêve de gosse enfouit profondément entre infaisabilité, interdiction et manque de culot. J'ai toujours été singe et indien. Je ne sais pas si c'est compatible mais c'est ce qui boue au fond de moi. J'ai donc l'immense chance de retrouver Annette (l'Allemande du road trip sur la côte Ouest) qui voyage avec sa meilleure pote Karen (écossaise). Elles sont suivit par Spart (anglais) et Apollo, son fils de 2 ans. voyager avec un enfant de cet âge n'est pas une tache facile mais il s'en sort à merveille surtout dans l'environnement naturel potentiellement dangereux qu'est la forêt tropicale. Ce bout de choux en connais bien plus que la majorité de vous sur la faune et la flore. Au courant de tout, il sait si c'est dangereux, comment réagir comment nommer précisément les espèces... Il faut dire qu'avec un père comme le sien, ça aide. C'est un grand malade qui course un iguane d'un mètre cinquante jusque dans les arbres pour l'attraper afin de montrer au petit "à quoi ça ressemble". Il nous a raconté la fois où il a attrapé un chevreuil à main nue...Bear Grills à du prendre des cours chez lui, je suis fasciné.
On prends le ferry pour traverser le fleuve remplis de crocodiles, seul moyen d'aller plus au nord dans la péninsule. Cette partie du Queensland appelée very far north (le nord très lointain), une zone hors du temps. La plus vieille forêt du monde (45000 ans) avec des espèces animales qui n'ont pas beaucoup évolué depuis les dinosaures, un climat tropical en bordure de la mer de corail. La perfection naturelle intacte, ce n'est pas un énième endroit modifié par l'homme et reconstruit au similaire, on est dans jurassic park, en vrai et en HD!
On prend le green tea du matin en balade dans la jungle qui a une tournure de cour de biodiversité et qui se fini sur une plage immense. C'est la devise touristique du coin "where the rainforest meet the reef" (où la forêt tropicale rencontre le reef).
On passe une rivière au nord de cap tribulation mais mon van reste garé avant, je n'ai pas d'option amphibie pour continuer plus loin donc je prend un sac avec l'essentiel, laisse mes chaussures et continue avec le groupe dans leur véhicule. Quelques kilomètres de sentiers plus tard, on s'arrête dans ce qui sera notre territoire sioux pour les deux prochaines nuits. Une large plage de sable blanc bordée de mangroves aux pieds demi enfoncés dans l'eau refletant des paillettes d'or. Derrière, le soleil couchant perse les feuillages et caresse les crêtes des collines d'où s'envolent les perroquets blancs.
Nous installons le tipi en formant l'armature en bambou et bientôt la toile beige enveloppe notre maison tel un cocon rassurant. Je ne sais toujours pas si c'est la géométrie, les matériaux ou simplement le caractère épique de la situation qui fait que réellement on se sent super bien à l'intérieur. Juste le concept d'avoir un feu ouvert dans une maison, c'est vibrant de combien sur l'échelle de Richter? L'ouverture donne une vue sur la baie ou l'eau monte puis se retire aux rythme des marrées laissant place aux crabes soldats si mécaniques dans leur déplacement, dessinant des rosaces sur le sable en creusant leurs trous. Le craquement des arbres répond aux crépitements du feu qui allume et réchauffe notre espace de vie. Ma face peau-rouge ressort, je sens l'émerveillement monter minute après minute. Le ciel et ces couleurs changent  constamment entre rose, violet, bleu et pourpre, envoyant des reflets métalliques sur l'étendue d'eau chaude d'où j'observe la plus belle des destructions colorée. C'est ça la vraie puissance de cet endroit c'est la construction d'une perfection qui s'écroule pour donner vie à un panorama toujours plus grandiose. J'ai envie d'attraper toutes ces images et les graver à tout jamais, mais les timides larmes de contemplations m'empêche de vraiment bouger ou penser, je ne fais que ressentir ce paradis. La nuit tombe avec ses bruits étranges dans la jungle, on peux capter le danger dehors, soulever une branche ou remuer l'eau dans l'ombre effraie. Toujours garder à l'esprit qu'il n'y a pas de vitre séparatrice entre les serpents, les crocos et toi, nous habitons dans le vivarium.
Les étoiles filantes sont au rendez vous elles aussi, arrachant la toile obscure qui crépite de couleurs. Habillé d'un pantalon en toile, la peau rougie par les flammes dansantes, je dessine des visages entremêlés avec beaucoup de profondeur et de passion. Le petit dors derrière la tenture et le reste de la tribu veille, se relayant pour fournir de quelques branches le foyer et raconter des histoires. Je me projette dans ce style de vie qui me convient pour le mieux. C'est évident que les indiens avaient tout compris de la vie et de son cycle harmonieux, c'est nous qui avons tout détruit et ironisé en appelant bison futé une information étonnante sur les bouchons autoroutier prévisibles du 15 août. Le progrès à pris une autre définition je l'ai comprît ici même. Un voyage surprenant sans se déplacer, en plein coeur du sublime. Appréciez les photos et merci de suivre mes aventures, partagez-les et abonnez-vous aux blog.
Je ne remercierai jamais assez toutes ces circonstances qui on rendu ces moments possible et mère nature d'être si touchante de beauté.

dimanche 3 août 2014

Le van du bonheur

C'est un garçon! Il pèse 2,6 tonne et se nome Cajou. On partage beaucoup de truc ensemble. Tira sweet (ma guitare) et moi-même sommes ravis d'avoir à partager un nouveau toit. Avec ce van, je peux faire le tour d'Australie et économiser un bon paquet de nuits d'hôtel, avoir mon lit double et mon autonomie. Je l'ai acheté à un couple de français qui partaient d'Australie pour continuer leur tour du monde. J'ai donc fait une bonne affaire, GPL + sp95, tout le matériel inimaginable de camping (j'ai autant de choses que dans un appart), pneus neufs ainsi que pas mal de pièces moteur (273000km). J'ai commencé à le tuner légèrement, mettre un peu de vert et d'âme dans cette organisation germanique de l'espace (tout y est mais c'est trop droit et fonctionnel pour être à moi). À l'arrière j'ai donc "Basilou" le basilic et "Coco" le cocotier. Je viens juste de me fabriquer une jardinière suspendue en feuilles geantes pour y ajouter de la menthe, de la citronnelle et de l'aloès. Ça m'occupe et c'est utile.

J'ai déjà eut deux problème avec Cajou. Le dégivrage de lunette arrière (super utile pour l'Australie...) est resté allumé et à vidé la batterie, heureusement j'avais des câbles et un italien sympa m'a serré la pince. Deuxième bug, plus de clignotants. Merci les cours d'électronique, ça m'a pris une heure à trouver une lamelle de contact défaillante dans le bouton des warnings qui court circuitait les relais des clignos. Bref, tout le monde connais les freilleurs du pédiatre la première fois. Nous allons bien.

Je lis beaucoup et je consacre énormément de temps à l'art. J'écris, je chante, je gratte, je dessine... J'incruste l'esprit qui règnera dans mon royaume pour les prochains mois. Voyage, voyage nous voila, on roule à gauche vers toi.

Au fait, partages mon blog avec tes amis, tes collègues, ta famille, ton chat (s'il sait lire). Le rêve est une chose qui grandi au fur et à mesure qu'on le distribue.



Cairns

C'est la fête. La vie sur la côte Est n'est pas chère comparé à ce que j'ai vu de l'Australie. Le cadre est super sympa et plein de jeunes qui font bronzette autour du lagon artificiel (une énorme piscine en bord de mer). Pourquoi ne pas se baigner dans la mer? À cause des crocodiles pardi! 
C'est une ville très sportive et bien pensé, tout se passe dehors, le beach volley (j'y vais tout les jours), la nage, le fitness, le footing, le skate park... Toutes ces activités au long de l'esplanade, au soleil et entouré de bikinis. En parlant de ça c'est vraiment la folie ici, je sais pas si c'est le fait d'avoir été séparé de tant de tentations pendant le trajet mais ça usine, je distribue des clémentoses à tour de bras.

Le JPO'brian est un pub irlandais avec des repas à 6$50 quand on vient de notre auberge et c'est vraiment bon, ça me manquait un gros rumsteak. En plus il y a un verre offert, des élections de miss bikini, pôle dance et autres pervertions se jouant peu vêtu. On cotise les dernières pièces de fond de poche pour grignoter deux frittes en revenant vers 3 ou 4h. Le matin ou midi qui suit est relativement calme, un café et ma guitare sur le fauteuil du balcon. Dolce vita (ce n'est pas que pour le gaz, ça veut dire douceur de vivre).

Voyageur attention, l'Australie est très vaste mais le nombre de ville où le climat est parfait pendant l'hiver est limité. Du coup tout les gens cherchent du job dans 3 villes : Broome, Darwin, cairns. Les patrons sont tous au courant et les payes sont basses. Tentant de prendre le rôle de la cigale quand il n'est pas possible d'être fourmi. On va faire un tour à port douglas à 50minutes de route au nord parce que l'on a entendu que se serait plus facile de trouver des heures dans la restauration vu que c'est touristique et rempli de resords et que mes jeunes ne veulent pas venir s'ennuyer ici (question de priorité). La route est magnifique avec ses virages longeant la côte. La ville est petite mais le gros plus c'est qu'il y a la plage (4 miles beach) et un parc d'où les couchers de soleil au dessus de la foret tropicale sont magnifique à observer. Dans la journée, Tristan a trouvé un essai dans un restau et une architecte nous propose du travail pour 2 dans la construction. Ayant repris confiance, c'est decidé, je me met en quête d'un véhicule dès mon retour à Cairns et je déménage ici, forcer le destin est ce qui a de mieux à faire.

vendredi 1 août 2014

Alice springs- cairns

On fait la route rapidement pour arriver à cairns dans 3 jours (côte Est), 2500km. Je voyage à l'arrière de la Ford Falcon Blanche de Tania avec le pare choc avant rafistolé. Christelle et Tristan sont de la partie et on essaye du mieux qu'on peux de parler seulement anglais. On est tous fatigué et la route est longue, très longue. Je conduis les fins de journées et la nuit, il y a énormément de kangourous sur la route, il faut ralentir ou s'arrêter souvent pour ses imbéciles ne connaissant pas le code. On a compté, plus d'un Joey la minute sur la nationale. Le bon point c'est que ça maintient bien éveillé. On campe dans notre tente a 10$ de chez coles après mont Isa, une importante ville minière du centre est. On a essayé le France burger de chez mc do pour l'occasion de la coupe du monde de footchiboulle bresiliéou. Nous devons être les seuls a prononcer correctement "ouane France beurre-gueurre plize" dans ce pays. Elle comprend rien, j'articule dans la boite à troubadour du mac drive du mieux que je peux... Heureux de nos sacs plein de gras aux hormones transformé dans deux tranches de pseuo pain saucé, on taille. Les voitures à boite automatique ont un avantage, rouler et manger devient simple même sur route de montagne. C'est un argument à ajouter à la théorie-phénomène des gros ricains fast food addict. On s'arrête aux white mountains où on pic nique et quelques centaines de bornes nous sépare de la côte. On est en avance par rapport à l'autre voiture qui on préféré faire grasse mat et ne pas conduire le soir. Du coup on à l'occasion de s'arrêter à Townsville pour la soirée, prendre l'atmosphère de la côte Est à faire cuire nos nouilles aux poulet dans un parc et boire un coup devant le commissariat, super relax et civilisé (j'avais presque oublié comment c'était). Nous sommes donc dans le Queensland, sunshine state (l'État du soleil royonant) et je sens que je vais m'y plaire. La végétation est carrément tropicale, avec une grosse dose d'Asie dans les paysages, la brume qui sort timidement des vallées denses surplombant les cannes à sucre, les bananiens et les manguiers. Pourquoi n'ai-je pas emmené ma machette? L'exploration la plus profonde du monde sauvage se passera ici. Tout les bouquins que je lisais étant gosse sur la faune et la flore prennent sens, nous ne sommes pas dans une zone de recréation de l'espace détruit par l'homme mais dans une région du monde avec la foret la plus vieille au monde (40000ans) remplis d'espèces non évoluées depuis l'age des dinosaures, des couleurs à inspirer Y.A. Bertrand, et des plages mes amis... La jubilation la plus profonde de voir les montagnes vertes se jeter dans l'océan cristallin, et être seul dans se paradis. Je sens que je vais faire rêver quelques-uns d'entre vous et que mon qota de superlatif va vite s'épuiser Dan's led prochains articles.

Revenons à notre voyage. On s'arrête à côté de rolling stone creek à proximité de Ingham. Pour le petit dej on a décidé de se trouver un spot sympa pour faire des pancakes. On est pas si loin d'arriver à destination et il fait beau. Au hasard, on prend une petite route à droite et on tombe sur un bijoux. Un trou d'eau claire en aval de cascades se succédant dans un calme ruisselant le plus parfait. On marche jusqu'en haut du point de vue. Le blast "maaaaaaaaa tsouengaaaaa tadadi tidada" comme on l'entendrait dans une scène panoramique du roi lion. Il faut absolument qu'on trouve un moyen de sauter depuis ces falaises. Comme celui qui cherche avec détermination trouve toujours son bonheur, les commentaires se feront en image (à la fin de l'article).
J'ai peur de m'ennuyer quand je rallentirai mon rythme de voyage, tant d'émerveillement quotidien transportant toutes les émotions possibles et éveillant autant la conscience devient addictif. 
Il ne reste que 150 bornes à faire et on arrive à un backpacker de Cairns, le global waterfront, juste en face du lagon, à proximité de tout et à 14$ la nuit. Je prends une douche ne traîne pas à froisser les draps de mon sommeil écrasant.

Uluru taka juta

Faisons tomber un cliché avec uluru (Ayers rock, le plus gros cailloux du monde) imposant au milieu du néant comme un téton géant pointant le ciel. ce n'est pas à côté de la ville ni même à proximité. Il faut se taper 400 bornes pour y arriver. Entre c'est du désert, à coté aussi c'est du désert, et un peu plus loin, un kangourou traverse le désert. C'est plat comme une émission de TF1 avec quelques arbres et des termitières. Ce qui choque donc le plus c'est le contraste qui existe entre le rien entourant ce gigantesque truc qui change de couleur avec la lumière. On arrive pile-poil pour le couché de soleil (dans notre dos) et quelques clichés de la bête. C'est un endroit aborigène sacré où les trous et les grottes ont une signification, une histoire. J'ai entendu parlé d'une randonnée qui chemine jusqu'en haut du rocher. J'imagine une mission pour dormir planqué dans le bush,me réveiller à 5h et le monter à la frontale pour voir le lever de soleil depuis le sommet. On campe juste en bordure du parc (très surveillé car plein de touristes) dans une tente au sol bien dur. Il fait froid, très froid et même le journal en boulle dans la veste ne suffit pas. Cassé et après 2h de sommeil par intermittence, c'est le gong qui retentît, on remballe tout et on fonce au pied d'uluru, Tristan et moi, les deux seuls courageux pour une ascension du genre. Ils nous déposent et partent pour voir le levé de soleil de plus loin. Il n'y a pas de réseau téléphonique, il fait nuit et froid, nous sommes au pied et une barrière interdit le passage pour cause de vents violents. La grosse poisse décevante qui ne nous laisse pas trop le choix de zoner autour le temps que le groupe revienne... Je me suis pris frénétiquement d'insultes en tout genres, tentant d'annuler le sortilège. Il faut juste accepter. On observe la lumière matinale tracer les ombres sur les cascades sèches et autres nervures depuis le sommet du toit en paille d'une cabane à l'écart puis la bande nous rejoint. On continue la route pour les Olgas (taka juta), un tas de grosses boules de pierre qui vaut le détour mais à ma grande (deuxième) desseption nous n'aurons pas le temps de marcher à l'intérieur des éboulements, les mecs sont pressés d'arriver à Cairns pour vendre leur voiture et rentrer en avion. Il faut faire des choix, et le choix se portera sur kings canyon, majestueux avec une faune différente qui pousse dans un petit oasis à l'ombre des falaises, irrigué par une rivière fossile créant cette gorge. Un écho incomparable pour une vue splendide, un bon moment pour méditer et penser que avec un parapente, j'en connait qui se feraient de ces drops... On fait la moitier de la rando prévue pour 3h (en courrant pour moi bien sûr!) puis on revient aux voitures, il reste encore 3h de route en terre avant de rentrer à Alice springs bien éclatés et sans réservation de nuit. Essayant d'optimiser au maximum les lits restant dans l'auberge et les partager aux max (2 personne par matelas) et quelques uns sur les canapés du salon. J'obtiens la meilleur chambre individuelle, avec douche, toilette et chauffage rien que pour moi. Ça a du bon de dormir sur matelas gonflable dans la salle de bain quand même. Encore une nuit tout confort qui fini le cul sur le carrelage. Pas important il est 5h du mat, la Belgique joue les USA pour la coupe du monde, ça viens de commencer et c'est pourri. Je m'en vais faire du pain avec de la farine que j'ai trouvé dans l'étagère de nourriture gratuite. Ça ira certainement bien avec les pâtes au petit dej. Il faut qu'on parte aujourd'hui pour cairns. Il y a encore 2500km à faire en 3 jours, mais cette fois, pas d'arrêts. Ou presque...