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jeudi 13 février 2014

Boxe thaï

Dans ma hutte, je n'arrive pas à dormir. Les percussions couvrant à moitié le speach effréné d'un thaï attire mon attention. Les murs en bambou tressé ne couvrent rien du tout du tintamarre que ça représente. J'habite a coté du stade régional de boxe thaï et ce soir il y a match. C'est une bonne occasion de voir des Jackie Chang sent démonter les côtes à grands coups de genoux. Je vois de loin que le billet est chère, je contourne donc l'entrée principale pour m'aventurer dans des petites salles en dessous des gradins, ouvrir une serrure, mais sans pouvoir accéder aux niveaux supérieurs. J'escalade un petit local puis une marquise pour arriver derrière un système de sono qui m'emmène en haut des tribunes. Ninja level Like a boss.personne ne me capte, ils sont absorbés par les claquements des coups de pied qui partent dans tout les sens sur la chair nue. Ça sent le baume du tigre qu'ils tartinent sur leur corp pour leur donner un coup de fouet (pour changer de coup). Des petits groupes de locaux sont surexcités, ils parient sur leur poulains qui encaissent en serrant les dents. Ça parait long 3 minutes à manger des rotules dans les viscères mais au fond ils s'apprécient, la preuve, il se font des câlins en short, le corp huilé. Un violent coup de coude par dans la mâchoire du boxeur qui menait carrément le combat, KO. Encore un qui va manger de la soupe demain. Quelques combats suivent. La musique est rébarbative, beaucoup trop. la clochette ou autre casserole tuning retentît toute les demi secondes pour donner du rythme aux rounds, une flûte de charmeur de serpent accompagne avec des gammes transe indoue sans oublier le tambour Boum-Boum en peau de buffle. Les shows américain avec Jay-Z et drake envoient plus. Ils font avec ce qu'ils ont. Le soliste/leader du groupe avec son bignou cambodgien pour gaucher était malade ou en panne de side-car. Oui ils ont des aide car maison. Une mobylette et après c'est freestyle soudure avec une troisième roue pour que ça tienne. C'est génial tu peut ammenager un restaurant ambulant, un congelo pour les glaces, une cage à poule et même si il reste un peu de place tu peux mettre ta femme. Tes femmes même si elles sont pas trop grosses. Je n'ai jamais vu un combo de tous mais séparément, oui.
Demain je serai dans des bateaux et dans des cars. Étrange constat : les thaïlandais sont peu à savoir nager, ça fait le paradoxe de l'autruche qui peu pas voler.
Donc! Fin du périodique quotidien!

lundi 3 février 2014

Rêverie de plage/beach daydream

Un temps pour tout et le temps portant,
Vivant dans les ports, cheveux flottants.
Porté dans les vents et marrées en volant.
Se laissant dans le sable, s'enlaçant
Sur une plage d'un roulis lent rêvant
Que dans cette image de paradis blanc
Les oiseaux aussi chantent en rêvant.


A time for everything and the time's bearing

Living in the harbour, hair fluttering

Brought into the winds and tides flying.

Letting it go in the sand, embracing

On a slow rolling beach dreaming

In this picture of white paradise seem

That also birds sing while they dream

Koh hong and paradise island

Ao nang, 9h00. l n'y a pas de ponton ou de passerelle, il faut monter depuis l'eau sur une échelle de pirate et repartir les petits et les gros dans la longue barque pour equilibrer la balance et naviger droit. Je sais pas si vous avez vu le film rambo 3 ou 4 (le dernier ou il fait tout péter en Birmanie) et bien on à le même, la mitrailleuse et le napalm en moins. Le bateau qui nous suit à un drapeau de pirate hissé bien haut, les thaïs dessus nous font coucou, je ne sais pas comment le prendre,  avec anxiété certainement. Je cherche les canons près des écoutilles mais on a que des boulets. Un européen fait finalement surface avec un grand sourire et la peau bien brûlée, les mains non attachées et évidement pas en train de mourir de faim. Tout va bien. On débarque sur l'île ou je prends Kayak et pagaie autour, en passant pas de mini tunnels creusés dans la roche aux reflets bleutés dansant au rythme du soleil. La vue qui est offerte est magnifique, les paradise islands sont au fond, posées sur l'horizon de la mer, calme. Sous moi, des milliers de poissons colorés qui grouillent, des crabes verts dans les basses crevasses, des coquillages tranchant marquant l'amplitude des marées et un mec qui kiffe a fond (moi). J'entre dans un passage peu profond, l'eau est a 30°C, stalactites autour des sites d'escalade envisageables, idylliques et vides. Seul au monde, même pas Wilson... Je rends le kayak après une heure puis on embarque pour koh Hong sur une petite plage en arc de lune (les cercles c'est pour les lagons parce que c'est fermé) très mignon et pas trop de monde. C'est un parc maritime protégé avec des balançoires accrochées aux arbres, un barbecue et une vue les amis... Je jongle entre snorkling cuisse de poulet et ananas. La biodiversité qui nous entoure parait presque artificielle tellement il y a de vie et de couleurs. Voir les photos ci dessous. Je discute avec française, on se donne rdv ce soir sur la plage. Douce nuit dans ce coin d'ombre balancé dans le roulement des vagues, le nez dans les étoiles, endrapés dans le sable doux encore chaud...

Railey island and lagoon

Je loue un scooter jaune qui vibre de partout mais qui m'emmène à bon port. Pour 200 baths j'ai l'aller retour en long boat dans le paradis de l'escalade. Bien sur je n'ai pas mes chaussons mais la tentation est trop grande quand je vois ces plafonds stalactités à 3 m du sol ou des grottes à colonnes de calcaire et solos possibles dans des devers au dessus de la mer. Explorer des grottes grimper dans les montagnes super pentues est un vrai sport dangereux. C'est marqué sur un panneau en bas mais là, c'est abusé, je m'attendais à quelques marches glissantes, finalement c'est du niveau 4 d'escalade avec de la terre glaise étalée sur les pièces marbrées. Tout au long, de grosses cordes nouées aident à monter jusqu'au point de vue prenant fin avec la falaise de 200m (ou il est interdit de faire du base jumping). Je veux voir le lagon perdu au milieu de l'île mais c'est difficile à trouver et pas très praticable. De plus je viens de perdre mes tongs. Je comprends ce que praticable veux dire quand je dois descendre 5 mètres en rappel puis déescalader une trentaine de mètres de passages légèrement technique (5a) avec des paliers pour arriver dans le puit de lumière de 150 m de diametre, végétation tombante des parois de 100 m entourant le plan d'eau et une grotte duplex. Oui, deux niveaux plat habitable, naturel. Équipé de moustiquaire, balais et tapis, une paire de couple on dût se mettre bien là bas... Je parle avec un français qui me dit avoir trouvé une paire de tong sur la route, c'est les miennes. On marche ensemble pur les retrouver et on se relaye pour la surveillance des sacs sur la plage des bites en bois (j'ai plus le nom, mais celui là me plais bien). Ce sont des offrandes de marins à une déesse pour avoir de l'abondance et de la fertilité lors de leur aventures en mer. Cadeau pour divinité nympho moi je dis... J'adore cette plage même si elle est bien remplie, à l'ombre des demi-grottes, on peu plonger de 7m et s'aventurer dans des galeries/tunnels marins de l'autre côté de la plage à touriste, il n'y a personne. Journée sportive mais surtout aventurière dans un endroit qui vaut vraiment le coup de rester plus longtemps.

samedi 1 février 2014

Krabi

Le bateau pour le trajet Tao/Surat thani prend 3h, je regarde le film Geronimo sur le pont avec les vagues de 3 mètres qui bercent un peu violemment. A Phangan, l'acteur américain monte avec une guitare donc on joue à tour de rôle. C'est une vieille Gibson des années soixante qui a déjà vu passer une paire de jeu de corde. La gratte me manque, même si j'ai pas trop le temps d'y penser. J'ai un bus qui m'emmène jusqu'à krabi avec deux changements, c'est long et chiant, je me repose et je joue à candy crush. Le resort dans lequel j'ai réserve me dit qu'il est plein et qu'il n'ont pas reçut de confirmation de paiement, ils me transfèrent dans celui d'à côté, une chambre tip top niveau lit king size, climatisation et chaines de télé japonaise plutôt étranges. Je me balade au marché de derrière, ils sont en train de ranger, ils bradent les prix, je me fais des provisions de fruits pour 2 ou 3 repas: un ananas, une mangue, une goyave et deux fruits non identifiés en forme de fraise géante. Le landemain matin je me fait déposer en taxi dans ce qu'ils appellent le centre ville qui n'est pour moi qu'un centre boulevard qui longe une grande plage jonchée de coraux morts ou d'épines de pin. Je suis déçut, on m'avait vendu ça comme un endroit terrible, gros prout de bouche... Après 30 minutes de marche le long de boutiques identiques, je me pose avec un shake citron histoire de foire le point. Je discute avec un couple de hongrois entre deux sauts dans l'eau trouble. Krabi est un bon endroit pour partir dans les îles de la mer d'Andaman, à part ça c'est mort. Il est trop tard pour commencer quoi que ce soit et trop top pour être en retard sur une décision que je n'ai pas encore prise. État végétatif nécessaire, journée vide. Demain j'irai à Railey island avec le premier long boat, c'est pas loin, c'est pas cher et c'est tout beau. Je marche au moins 5 bornes au soleil couchant en tentant de me souvenir le nom du nouvel hôtel dans lequel je suis. Vraiment, c'est une journée vaseuse.