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samedi 29 mars 2014

I need a dollar, dollar is what i need

Comme je l'ai évoqué les prix sont carrément déments. Les pseudos monopoles que tous les business s'accordent en raison de l'autarcisme des villes en deviens ridicule, ça fait exploser les prix de tout et n'importe quoi sans justification ('parce que on peux et que personne ne bronche' n'est pas un argument valide pour moi). Le kilo de tomate atteint 10$, 6$ restant un bon deal, les poivrons a 9$ les 3 ou 18$/kg, un avocat ou les mangues (d'Australie) à 4$ pièce, du pain tranché 2,5$. Les seuls occasions d'avoir des produits abordable c'est de roder comme un rapace toutes les promotions de date de péremption proche ou d'aller au marcher si il y en a un dans le coin. Là, il y a vraiment des bons deals. Le bon côté des choses, c'est que la viande n'est pas chère, 10$/kg d'agneau, 5 le boeuf haché, 13 pour du steak, c'est le pays du barbecue! Il y en a sur la majorité des aires de camping ou sur les plages, planchetta à gaz, et gratuit! Une de seules choses qui doive l'être. Même les préservatifs piquent les yeux. A12$ les 10 il vaut mieux être sûr d'aimer cette activité de riche.
Les salaires sont intéressants il ne faut pas se cacher, il suffit d'en trouver un pour se permettre de siroter une pinte à 15$ sans pleurer. L'industrie minière est super lucrative, des tas de camps de travails ont été construits dans le milieux de nulle part et les travailleurs peuvent prendre une semaine de congé toute les deux semaines, prennent un avion et rentrent a perth généralement. Un jeune ingénieur dans les énergies peux se faire 80 000$/an et évoluer a 130k (le marché du travail est un peu plus difficile appartement) pour un backpacker avec un visa temporaire, ces places sont quasi inaccessibles. Même dans les énergies renouvelables en général c'est assez rude de se faire une place. Je ne désespère pas. Le smic des boulots dans la construction est a 23.65/h. Ça donne un super pouvoir d'achat en général et c'est pas l'endroit pour être stressé. En sortant du boulot, les gens vont à la plage surfer, se coulent une bière, sortent en ville, s'allongent dans les parcs pour un pic nique cinq étoiles. Les brunchs sur pelouse de terrain de golf avec tout le matos de cuisine inimaginable. Les plats suspendus, les sceaux à champagne, les verres à pied, les chaises, les chandeliers et les nappes à froufrous. On est bien loin du bon vieux pâté cornichon fourré dans une demi baguette! Ce qui différencie l'Angleterre et ici, c'est que les gens n'ont ni K-wai ni écharpes. Et puis les jupes ça rend la journée plus agréable sous un beau soleil non?

mardi 25 mars 2014

Arrivée en Australie

Il est 5 h du matin, je regarde par le hublot l'horizon s'allumer lentement de ses lueurs violettes orangées, brouillées par la brume matinale de la côte. Au loin, la toile parait danser immobile par le brossé du vent. Lentement, on glisse et on atterrit sur le "red rock" (le rocher rouge) comme ils disent ici.
Je passe par le duty free shop sensé être moins cher... La claque. C'est comme payer les impôts, même avec des abattements, tu sais que tu te fais violer, mais quitte à se faire violer, je préfère me faire offrir le tube de vaseline avec. Parce qu'il faut pas prendre les gens pour des coloquintes, une bouteille de Malibu ne coûte pas 30$. De plus le quota max est de 2 litres par passager, même pas de quoi soûler ses enfants pour passer la soirée tranquille. C'est là qu'on sent que ce pays est profondément British, même les vices doivent être réglementés. Les premières personnes à avoir débarquer ici étaient des repris de justices qui ont eut le titre de plus gros buveur au monde. Ça c'était avant. Les temps changent mais pas les gènes. La petite bouteille d'eau minérale se trouve à 2$ en supermarché rendant les sodas moins chers que la flotte...y'a problème non? Je trouve un harnais pour la go pro pour une soixantaine de dollars. Plutôt utile pour un mec qui saute partout. Le truc impossible étant de trouver un nouveau boitier parce que le mien a pété, défaut de fabrication du fermoir. Erreur de la caissière en ma faveur, recevez un cadeau de bienvenue go pro et passez par la case validation de visa. Double vérification de bagages et portiques de sécurité avec règles pointilleuses sur les denrées alimentaires importées et tout ce qui pourrait choquer la reine Élizabeth 2. Je suis en territoire australien, passeport en poche, je plante le décor: Je sort de ce long couloir qui retiens la lumière du jour, mes santiags claquent sur le carrelage en pierre. Les caddies à vapeur s'en vont à toute allure dans l'ouest. Une boulle de poussière traverse le chemin, il fait chaud. Quelques dollars dans mon ceinturon et je monte dans la diligence publique pour rejoindre un saloon offrant coucher et pitance. En vrai, l'ambiance n'est pas crocodile dundee ou john wayne, c'est plutôt Beverly hills, pavillon de banlieue de plein pied avec deux ou trois 4*4, petite pelouse écossaise et routes à l'Américaine. Tout est nickel. Il faut dire que je vient de quitter l'Asie, le contraste se ressent plus que si je sortait de Buckingham palace (la pluie en moins). Je descend au centre ville, pas de réservations pas d'adresse où aller, première expérience de la jungle urbaine sans machette. Je demande mon chemin à un gars de la ville qui fait feux rouge feu vert quand ça lui prend, sous 38 degrés.
" G'day mate, how're you doin' ? How cana helpya? ".
Je voudrai dormir pour pas cher.
Bienvenue en Oz, vas vers là bas du devrais trouver, demandes aux jeunes qui boivent du goon (la villageoise locale en cubis).'
Et ce fut comme ça que je suis arrivé au old Swan barracks à northbridge, un cartier branché et animé, au beau milieu du festival de théâtre fringe international (comme celui d'Édimbourg). C'est très grand, style hall de gare aménagé pour la salle commune avec 4 billards 2 tables de pingpong, un bar, 2 salles télé... C'est un bâtiment géorgien qui n'en a gardé que la devanture et les étages pas droit, mais apparemment c'est vieux, historique avec des cailloux spéciaux... L'ambiance backpacker me rappelle quelques bons souvenirs écossais. C'est comme si pas grand chose avait changé depuis trois ans, à part moi un peu.

vendredi 14 mars 2014

Vol Bangkok Kuala Lumpur Perth

C'est le jour de partir d'Asie pour rejoindre cette grosse île anciennement appelée terre australe. Je n'ai bien sûr pas fait tout ce que j'avais prévu à bangkok comme m'acheter des fringues pas cher, une vraie fausse paire de lunette et manger une mangue avec du sticky rice. Juste le temps de finir mon sac et de réunir ce qu'il me reste de bath pour compter combien dépenser. Le centre commercial aéroport juste à côté me tend les bras, j'achète 2 shorts en attendant que ma commande du restau soit prête. Efficacité extrême. Je fourre le tout dans u

Pendant le vol, je suis assis à côté d'une petite Birmane fort sympathique. Voyant l'opportunité je me dis pourquoi ne pas tenter sa chance pendant le vol? Apres tout jai deux heures et ça reste un gros kiff personnel... Challenge accepted. Je finirai le vol en me faisant masser. Ils sont forts ses asiats, et sur ce coup là, j'ai un niveau James Bond.

Kuala Lumpur, du haut c'est différent, plein de micro îles pleines de palmiers. Je traine quelques heures dans la zone internationale en testant toutes les noix, fruits séchés et bonbons du magasin. J'aurais le temps de faire un collier de pâtes bien que je n'ai pas de pâtes et sérieux, je saurais pas trop quoi en faire après. Dautres idées à la con me viennent à l'esprit mais ça prend du temps. Je compte les pièces que j'ai pu changer au guichet pour manger, dans l'avion je n'aurai rien et je ne compte pas passer 20h sans manger. Je fais des calculs sur le rapport prix/calorie, la disposition des articles sur les étagères, le marketing visuel a la con et j'achète un panda cake, une brioche bicolore. Je me sens vachement WWF. Embarquement. Boeing en place, check list, préchauffage turbines, radar on, clignotant a gauche, gaz a font et c'est partit pour les kangourous! Avec les mains en l'air c'est plus marrant!

Bangkok part2 bis

Voici le vrai centre ville, pas celui de kaosan road, je me perd donc dans les gratte-ciels, cherchant un truc intéressant. L'attraction numéro 1 de trip advisor n'est pas disponible aujourd'hui malgré la demi heure que je bien de passer à tourner dans le quartier. C'est le moment idéal pour me faire couper les cheveux. En fait, ideal je ne sais pas mais c'est le premier truc qui me soit passé par la tête. On me complimente sur ma blondeur, ma coupe BG et mon charme évident... Je fait un petit tour dans un parc avec un grand lac et des tortues nageant a l'ombre des buissons de fleurs rouges et violettes, quelques arbres qui donnent de la fraicheur et les tours de 50 étages au fond. Je marche une petite dizaine de km pour arriver à la plus grande tour de bkk avec vue panoramique, j'essaye de feinter pour ne pas payer en voulant réserver une table dans un restau chinois pour le nouvel an de ce soir. Il sont pas si pignoufs que ce qu'on pense, même si il faut changer 2 ou 3 fois d'assenceur pour aller en haut, ils ont tout prévu pour pas aller au delà du 18eme je crois. Brecouille, je fais un tour dans le bazard juste en bas, c'est bien plus authentique avec tout ce monde qui déballe, négocie et remue dans la foule. C'est le bordel complet, les dragons et les timbales chinoises retentissent entre les vêtements en tas. On veux me vendre un peu de tout et surtout de n'importe quoi à des prix touriste. Je suis super loin de là où je dois être pour récupérer mon sac que j'ai laissé il y à 2 semaines à l'Office de tourisme. J'ai paumé l'adresse et personne ne connait ce bureau d'après le nom que je leur donne. Après 40 min de recherche sur internet dans un salon de massage (merci madame) je négocié une mototaxi pour m'emmener. C'est long et difficile mais on y arrive. Je demande a l'agence de me faire rembourser un billet de ferry. et je part avec le BTS chez Naith.

Bangkok part2

Je rentre à Bangkok avec un avion air asia de krabi. N'aillant que mon petit sac d'une vingtaines de litres, je n'ai pas de bagage en soute, et les objets tel que les explosifs, sabre laser et lames de rasoirs ne sont pas autorisés en bagages à main. En bon bear grills qui se respecte, j'étais parti avec ma bite et mon couteau chose qui me viens a l'esprit lorsque je passe le portique de sécurité. Je me met alors en quête d'une âme charitable voulant transporter mon arme de destruction massive dans son sac et que je puisse le récupérer à l'arrivée sans passer pour un mec louche. Tâche plutôt difficile, je me sent comme un trafiquant de drogue essayant de planquer de la marchandise dans les sacs de touristes. Une suédoise, blonde forcément, est sur le point de le prendre quand finalement elle se sent inconfortable dans son role de smuggler, regarde les mecs de la sécurité qui rigolent puis presse le pas. Finalement un croate trop cool me débarrasse du fardeau et on reste ensemble quelques heures discutant voyage pour tuer le temps. Le truc marrant dans l'avion, c'est que je suis assis à côté de la suédoise de tout à l'heure à qui je plais apparemment, bad boy en short à fleur qui galère à passer son matériel dans les aéroport après un road trip dans le sud de la thailande, je comprend. Elle me quitte avec les tétons qui pointent et je prends le BTS (le métro aérien de Bangkok) qui m'amène à une station qui m'inspire bien pour manger quelque chose de pas cher dans un quartier pas très touristique. Je fini par trouver un restau shuba shabu (cuisine ta soupe de légumes toi même avec de la viande et tu dois écumer les morceaux pour manger) la wifi me permet d'envoyer un mail à Naitt la thaï du Népal qui m'avait proposé son appart quand j'en aurai besoin. Je réussit à l'avoir.C'est en plein centre ville, rue sukkumvit 12, quartier des hôtels chics des tours de 30 étages et des manifestations anti gouvernementales qui donnent accès à la rue soicowboy, la rue des danseuses qui ont toujours chaud aux cuisses. Certaines ont tellement chaud quelles remuent seins nus autour d'une forêt de pool dance, 50 beautés en jupe razmoquette avec des numéros attachés sur le peu de tissus qui reste pour les habiller... Je me sens un peu bizarre, ça doit être le fait de discuter avec mon hôte dans une maison de passe, elle est gynéco, c'est comme si elle faisait des heures sup en me montrant un coin folklorique de la ville. Un deuxième niveau avec sol transparent nous donne une vue plutôt inhabituelle depuis notre canapé disons. Ça fait lever les yeux au ciel. La rue est blindée de filles déguisées, le Disneyland de la prostitution en vitrine avec néons qui flashent à l'Américaine. On va dans un autre bar, le iron mermaid, ambiance soul jazz avec de supers reprises, des statuettes de fées et des fioles de sérum de sorcière dissimulées dans l'ombre des meubles en bois. J'adore. On rentre à l'appartement, elle me prête sa guitare classique et je gratte deux trois trucs dans le salon avant d'aller me coucher. C'est un Bangkok complètement différent de celui que j'avais vu avant et je suis content de passer quelques temps ici avant de repartir.

lundi 10 mars 2014

Lanta

Pour arriver sur l'île de koh lanta je dois prendre 2 bus différents et 2 ferrys parce qu'ils ont pensé que construire les ponts jusqu'à la fin c'était trop facile. Le point d'arrivée est au port, à quelques kilomètres de mon resort, je refuse de payer le taxi alors que le conducteur étais sensé me déposer devant. Je décide de marcher avec un canadien le long de la plage histoire de trouver le bon cap à suivre. J'ai l'impression que comme toute île, c'est petit, et touristique mais la très large plage de sable blanc s'ouvrant sur l'océan me fait douter des clichés. Il fait chaud, on s'arrête manger une papaya salad bien rafraichissante dans une guitoune de plage puis je taille vers le sud à pied sous un soleil de plomb. Long beach, vraiment long et joli, mère nature a dû en mettre du temps pour amener tout ce sable et bien le ranger pour que ça brille sous l'eau turquoise. Quelques heures plus tard, j'arrive à mon bungalow, le new coconut. De loin j'entends de la bonne musique sortant du couché de soleil. Un bar reggae avec hammac et lampions oscillants avec la chaude brise marine me met le sourire, j'hume cette odeur de détente se mêlant aux vibrations de leau. C'est définitivement une île de rasta où la vie est lente et agreable. Le côté green coule les journées à une vitesse folle, je prends le temps de nager dans une crique pleines de couleurs et de poisson globe, un break sur la plage avec une pastèque bien rafraichissante achetée dans une petite maison perdue dans la montagne. Sur la photo, on peux voir la gamine trop mimi qui veux jouer avec moi, elle pourrait presque rentrer dans le coffre du scoot mais j'ai des fruits et un masque de plongée, y'a plus de place. Je vous rassure ou vous déçoit donc mais pas d'adoption. Les routes sinueuses me téléportent à l'entrée du parc national payant d'où je vois un singe curieux dans les branches de la jungle. 4 personnes se tâtent à rentrer et finalement on décide de remonter la côte ensemble, boire un coup dans une paillote a flanc de montagne et manger un truc sur la route. On s'arrête à un marché artisanal hippie avec des tong en cuir fait main, des bijoux en coquillages et autres babioles underground. On aime bien l'ambiance rasta, on se pose ici pour apprécier le soleil descendre au loin. Sur une chaise longue, il y a une vieille guitare avec les mécaniques toute rouillées et piquées par le sel et le sable de sa dure vie de farniente. Les cordes sont râpeusses, elles craquent les notes. La pauvre elle sonne comme un instru maltraité mais bien heureux de sa dure vie de débauche. Je reprends quelques trucs reggae qui nous met tous dans une bonne vibration. On fini notre chang et on enfourche prudemment les bécanes pour revenir à la maison.