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lundi 10 mars 2014

Lanta

Pour arriver sur l'île de koh lanta je dois prendre 2 bus différents et 2 ferrys parce qu'ils ont pensé que construire les ponts jusqu'à la fin c'était trop facile. Le point d'arrivée est au port, à quelques kilomètres de mon resort, je refuse de payer le taxi alors que le conducteur étais sensé me déposer devant. Je décide de marcher avec un canadien le long de la plage histoire de trouver le bon cap à suivre. J'ai l'impression que comme toute île, c'est petit, et touristique mais la très large plage de sable blanc s'ouvrant sur l'océan me fait douter des clichés. Il fait chaud, on s'arrête manger une papaya salad bien rafraichissante dans une guitoune de plage puis je taille vers le sud à pied sous un soleil de plomb. Long beach, vraiment long et joli, mère nature a dû en mettre du temps pour amener tout ce sable et bien le ranger pour que ça brille sous l'eau turquoise. Quelques heures plus tard, j'arrive à mon bungalow, le new coconut. De loin j'entends de la bonne musique sortant du couché de soleil. Un bar reggae avec hammac et lampions oscillants avec la chaude brise marine me met le sourire, j'hume cette odeur de détente se mêlant aux vibrations de leau. C'est définitivement une île de rasta où la vie est lente et agreable. Le côté green coule les journées à une vitesse folle, je prends le temps de nager dans une crique pleines de couleurs et de poisson globe, un break sur la plage avec une pastèque bien rafraichissante achetée dans une petite maison perdue dans la montagne. Sur la photo, on peux voir la gamine trop mimi qui veux jouer avec moi, elle pourrait presque rentrer dans le coffre du scoot mais j'ai des fruits et un masque de plongée, y'a plus de place. Je vous rassure ou vous déçoit donc mais pas d'adoption. Les routes sinueuses me téléportent à l'entrée du parc national payant d'où je vois un singe curieux dans les branches de la jungle. 4 personnes se tâtent à rentrer et finalement on décide de remonter la côte ensemble, boire un coup dans une paillote a flanc de montagne et manger un truc sur la route. On s'arrête à un marché artisanal hippie avec des tong en cuir fait main, des bijoux en coquillages et autres babioles underground. On aime bien l'ambiance rasta, on se pose ici pour apprécier le soleil descendre au loin. Sur une chaise longue, il y a une vieille guitare avec les mécaniques toute rouillées et piquées par le sel et le sable de sa dure vie de farniente. Les cordes sont râpeusses, elles craquent les notes. La pauvre elle sonne comme un instru maltraité mais bien heureux de sa dure vie de débauche. Je reprends quelques trucs reggae qui nous met tous dans une bonne vibration. On fini notre chang et on enfourche prudemment les bécanes pour revenir à la maison.

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