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lundi 21 avril 2014

Road trip west coast part 2

C'est le jour J, on est paré au lancement du van Chuck Norris/Dave Grohl! On a des citations de marquées sur les portières, ils sont comme ça chez wicked camper, une photo de nu de l'équipage et c'est un jour de loc gratuit. "I'm in fucking nirvana dude!" c'est ce qu'on retiendra des nuits fauves dans le bush, un signe evident du destin. Apres avoir passé 3h à faire les premieres courses, connaitre les habitudes de nourriture de chacun, ranger la voiture en mode Tetris et nous sommes enfin près pour sortir de Perth! Le road trip commence, y'a du suspense hein? Je vais essayer de vous faire un petit journal de bord quotidien avec quelques lignes de commentaires et plein de photos (enfin!). Si tout n'est pas compréhensible, au moins pour moi c'est super clair, ça fait référence à des discutions, des surnoms, des situations où j'ai pu me retrouver et que le marquis de Sade serait plus habile à conter que moi. 

5 fevrier. départ de perth et court trajet en dehors du periph jusqu'à Guilderton. Rivière et l'océan se rejoignent presque, cette bande de sable éphémère sépare les couleurs de chaque côté de la rive. Une réunion qui s'attend comme un baiser de Doisneau, qui s'observe et qui s'attend. Il doit faire trop chaud et la dernière pluie doit dater. La gorge est trop sèche, ça me fait penser qu'on aurait dû prendre des bières, elles auraient été chaudes mais c'est déjà ça. On quitte le panomara donnant sur le rivage puis on discute d'une mission d'infiltration ninja dans le camping en bas pour prendre une douche et se fondre dans l'obscurité pour rentrer à notre parking. Echec total, pas de négociations possible. On n'est pas si sale de toute manière... On déplie la tente et les chaises, rapidos, un peu chaotique, je me designe cuisto. On va s'entrainer pour l'organisation, on a 3 semaines. Dans la tente de 3m³, on respire le même oxygène un peu trop vite, on fait office de chauffage central pendant cette nuit un peu fraiche. On flippe de se faire réveiller par un ranger pour motif de camping illégal, c'est notre petit coup de sang journalier de SDF.

6 février. On décampe après le petit dej' (qui dure une bonne heure et demi) direction le désert des pinnacles, des milliers de colonnes de pierre dressées dans le desert, (des troncs d'arbre fossilisés) dans le park naturel de nambung. Ca me fait penser à des champs de bites à perte de vue, évidement contentes de nous voir ou bien surpris par les émeux sauvages traversant le paysage aux couleurs de sable bien differentes se succédant dans le lointain. Scéance photos puis décente de la pente en roulé-boulé pour partir juste avant le couche de soleil, c'est un peu triste ça aurait été magnifique mais le nombre dément de kangourou sur les routes à la tombée de la nuit rend le trajet dangereux. Il est prudent d'arrêter de conduire après 5h mais on doit faire demi tour, raph a perdu son téléphone dans le freaking desert. C'est comme chercher une épine dans un cul de babouin, je l'ai jamais fait mais ça parait aussi compliqué. Enfin trouvé, il faut qu'on sorte du parc national pour pouvoir camper et manger les springs rolls d'Annette, cuits au barbecue sur la plage, avec la première douche d'eau froide légèrement désallée. On tourne dans jurien bay pour trouver un petit chemin planqué à l'abris du public et sans interdiction formelle. On n'a trouvé un endroit sableux à côté d'une barrière, on se rends compte seulement le matin que nous somme à côté d'un golf, meilleure idée de parking pour les actionnaires carglass.

7 fevrier. On va à Jurien bay, des grandes vagues s'écrasent sur les rochers et le vent pousse des algues sur le rivage. On se jette à l'eau, puis on se jette des algues, première baignade dans l'océan indien à combattre les tumultes de Poséidon. Personne autour, que quelques pêcheurs le long de la plage, je doit m'enrouler la serviette en mode touareg autour de la tête. Le parc national comprend plus de 900 espèces pour la plupart endémiques, ça en bouche un coin (pas exactement le truc facile à placer dans une conversation pour se faire briller en société mais quand même, ça fait beaucoup de plantes). L'ambiance est bien relaxée et ça rigole grassement, de tout, et sans complexes. On dort à dongara à l'aire de repos Est.

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