Translate

samedi 18 juillet 2015

1 an chez les kangourous

Déjà un an depuis mon départ. C'est le temps pour un petit bilan, histoire de me retourner et de regarder le chemin que j'ai parcouru.

On ne part pas pour se retrouver mais pour se construire

J'entends souvent : "j'espère que tu n'a pas trop changé...". Je pense que je vais décevoir les personnes bloqués dans le passé par peur de progressisme mais on ne se fait pas homme en se déguisant un grand enfant, quelque soit la grosseur du nez pour cacher le clown.

Après 18 000km avec 7 avions, une centaine de km de trek en haute montagne, des journées à fond en scooter à travers la thailande, 25 000km de route en australie et probablement plus de 1000km en randonnée, 2000 km sur les mers, plus de 30km à la nage dans 5 mers et océans, 6 paires de chaussure, 6 paires de tong sans compter les kilos de corne plantaire laissées en chemin... Mais le plus important, c'est le nombre incalculable de premiers pas vers des inconnus qui m'a fait faire tout les suivants.
Tout ces paysages - aussi beaux soient-ils - ne seraient rien que des amas de cailloux, de l'eau morte et des paradis vides s'ils n'avaient pas été partagé avec les plus éclectiques personnes ayant croisés et construit conjointement toutes ces aventures. Vous trouverez la morale du film "into the wild" surprenante de véracité quand vous l'aurez vraiment vécue : "Le bonheur n'est vrai que s'il est partagé". Alors oui, il faut toucher le feu pour être sur que ça brûle, on peux ainsi apprendre à marcher sur les braises, se connaitre dans la solitude pour apprécier la compagnie, se construire en équipe et utiliser ses capacités pour rayonner et répandre la joie de vivre simplement. Dans cette quête qui peux paraître absurde ou extrême, je vous remercie, quelque soit votre pierre apporté à mon édifice. Je n'oublierai personne car je suis fait de parcelles de vous qui évolue. Alors faites vous rêver, transportez vous, oubliez les frontières (c'est un truc de géographe dans un bureau), et si vous êtes en manque d'inspiration, tirez les traits de votre visage vers le haut et embrassez le monde. (tu peux aussi adorer ce blog et le partager avec tout tes amis...)


Ma jeunesse est une bohème aux pieds sales qui laisse ses empreintes dans le sable. Je ris comme ces vagues qui disparaissent, se fondent en râle doux puis en tirent une douce mélodie. Les heures coulent et rougissent en sanglots, touchant l'horizon de son dernier soupir, lassant les jours, blessant les nuits, de ce temps passé qui crie. Une marche longue dans l'ombre illuminant l'espoir de voir une étoile plus belle, une courbe charmeuse dans le froid ou dans le chaud. L'idée du confort est devenu un luxe que l'imagination s'offre en fantasme en se reposant sur un sol dur où mes pieds fatiguent et ma tête s'allonge. L'âme perdue sur les chemins, je me construis sur les autres qui eux aussi cherchent leurs fantômes. Fait de mouvement, voulant changer d'air et continuer à voler, battre des ailes et finalement planer sur cette toile azur qui déjà se déchire, évanouissant le décollage et terrifiant le rêve. Ne pas savoir où aller et ne plus trouver son nid. Tout est construit en paille et le vent balaye bien vite mes abris, poussant aussi les voiles du navire sur lesquelles s'écrivent mon histoire d'argile. C'est ainsi que se crée un millésime, en foulant le sol escarpé de mon sillon hésitant. Avec caractère et inconscience, je vis.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire