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jeudi 8 mai 2014

Road trip west coast part 5

12 février. On surplombe shark bay (la baie des requins), un endroit protégé à l'eau claire avec un des plus grands herbier maritime, la plus grande population de dugongs au monde et des plages brillantes de coquillages nacrés. Il y en tellement que c'est comme marcher sur des biscottes.
On a acheté le pass pour tout les NP du western australia, parce que oui, il faut payer pour rentrer, et peu importe si tu connais le videur ou si t'arrives avant 23h. D'ailleurs pour régler, les mecs sont totalement en confiance, s'il n'y a personne dans la maison du maton, il faut mettre une enveloppe avec du liquide et un formulaire puis la déposer dans une boite au lettre. En France on ne ferait même pas ça pour une kermesse au profit du cancer de la prostate de peur de se la faire exploser, la boîte. On entre dans le parque national de François Perron (botaniste français) à fond avec le 4*4 dans les pistes en sable. Je filme avec la gopro au cas ou on s'embourbe et c'est gagné! On a toujours du mal à savoir comment enclencher les 4 roues motrices et là, c'est trop mou. Après avoir creusé comme au Paris Dakar et posé des bouts de bois en dessous des roues on arrive à repartir pour finir les 10 km de rallie. AC/DC en drift, beau soleil et coin sympa, c'est des vacances fun. On s'essaye aux saltos arrière et au lancé d'allemande dans le grand lagon. On campe à eagle bluff, un parking en haut d'une falaise longée d'un petit chemin. Depuis là on peu voir plein de taches noires dans l'eau. Des rectangulaires et des plus allongées. Ce sont des raies et des requins. C'est quand même rassurant pour la baignade.

13 février. Raph part dans le bush pour fixer un record du monde. De l'autre côté. On vois des Lemon sharks, nervous sharks, raies manta, raies aigles. On dort au camping de Carnarvon, premier luxe du voyage. Comme on arrive tard, je négocie le prix en disant qu'on est limite niveau budget, qu'on est fatigué et que c'est pas possible de faire du camping sauvage dans le coin, que c'est dangereux de conduire la nuit... L'apitoiement du backpacker qui marche. En plus il y a une piscine, des barbecues et des machines à laver. Tellement on est trop fort, on deplie la tente en moins de 3 minutes dans la nuit, comme des pros, l'équipe quechua est en action. Les matelas sont plein de sable, cest trash, il est temps de faire une petite pause, le camping c'est bien mais une adaptation radicale n'est pas si simple. On va se connecter au monde virtuel pour donner des signes de vie. On va bien!

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