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lundi 12 mai 2014

Road trip west coast part 6

14 février. Grâce mat et réveil tardif par la chaleur du jour, aujourd'hui c'est relax. Je change mon caleçon après 5 jours de bons et loyaux services. J'en profite pour laver mon short et mon t-shirt. Oui, je sais que je ne devrais pas écrire ces saletés, mais ça fait partie de l'histoire, et ça justifie les colonies de mouches de l'outback et la nécessité de porter un filet sexy autour de la tête. Sûr que les dingos restent à l'écart. Mon bronzage est à son apogée, un beau teint poulet rôtit à la glaise qui s'évanouit légèrement après la douche grand confort : eau claire et chaude dans une cabine fermée. Ça compte tellement ces choses simples qu'on ne se doute même pas du luxe que c'est. Un couple de français nous enseigne la feinte des cotons tiges dans les monnayeurs à tiroir et on économise une bonne paire de fois 4$ pour les machines (et plus tard quelques parties de billards). Le temps que les fringues sèchent, on saute dans la piscine ou nous sommes seuls. Défis d'apnée et bain de soleil au programme avant un copieux BBC/spring roll. On prends la route relativement tard pour aller à Carnarvon où on se baigne car on ne trouve pas de douches publiques. J'essaye de pêcher dans une retenue d'eau à marée basse avec ma ligne fait maison, bouchon de champagne et lest en capsule de bière. C'est la fin du jour et le spectacle est là, jamais décevant. Un vieux pêcheur de crabe passe et me montre ces prises. 3 crabes verts dont il nous fait cadeau et qu'on s'empresse de bouillir. Bear grills, l'homme de la nature est de retour. À partir d'ici on peut trouver des stone fish (poisson pierre) maîtres du camouflage dans le sable et dans la top liste des animaux dangereux d'Australie. C'est conseille de mettre des chaussures pour marcher dans l'eau. En attendant c'est apéro et pas qu'un peu. Un bon sandwich en pronostiquant le lever de pleine lune en parlant relativité cosmos profond et théorie stellaire. C'est près, les mains infusées d'odeur de crustacés tenaces, on n'aura pas été clean trop longtemps. On s'essaye à saute mouton avec des chaises, comme en colo puis je vais me caler au bord de l'eau qui reflète la lumière pâle de la nuit. Je me sent connecté avec la nature, allongé dans le sable en le caressant, on rêve ensemble.
On est pas loin de point quobba, un spot qu'on nous a conseillé au camping la veille, mais nous on est plutôt plan B, et tout ce qu'on touche se transforme en or.

15 février. Coral bay (la baie de corail) renommée pour ces plongées avec les raies manta et les requins baleines (le plus gros poisson existant sur terre). [Petite parenthèse pour faire passer Renaud à la postérité littéraire qui a renommé 2 villes: oralBay & sexMouth]. Touristique mais correct. Comme presque chaque jour on va se baigner mais cette fois avec les masques, c'est assez décevant, on est peut être pas au bon endroit de la plage pour voir les fonds marins. Du coup on s'entraine à marcher sur les mains et à draguer les gonzesses mais on est pas célèbre. On prend une douche sur la plage à côté des tables à vider les poissons. 
On croise les deux allemandes qui étaient sensées venir à ma place pour ce road trip, étrange instant traité assez maladroitement. En parlant de truc qui foire, je crois que Céline veux trouver un avion pour rentrer à Perth, elle n'arrive pas à s'intégrer, elle fait pas grand chose pour aider, c'est pas le club med ici!
On campe dans un endroit tout pourrit au milieu de rien sur un chemin poussiéreux entre deux terrains supposés privés.

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