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dimanche 6 juillet 2014

Broome

Après m'être renseigné sur la possibilité d'emmener ma femme avec moi dans l'avion pour broome, je suis déçut et et en même temps la palpitation de devoir planquer ma guitare dans mon sac ou en second bagage à main me fait sourir. Il va encore falloir fouiner et réussir, ou alors Tira et moi c'est fini. Les larmes d'aéroport et le stade terminal. Je dois acheter une deuxième place comme les grands musiciens et même pour une prostituée de classe comme la mienne, il est hors de question que je lâche 250$. Je demande aux gens qui embarquent si ils peuvent la prendre ce qui nest pas au gout du responsable qui veux faire du chiffre et garder une bonne image de sa compagnie aérienne. J'ai tout mon temps et tel un morpion de backpacker à qui on ne peux rien prendre, je m'accroche, in-vin-cu. Je suis autorisé à passer le portique de sécu sans savoir si j'arriverai jusqu'à l'embarquement, l'allure fière, le vernis brillant. Je suppose que se soumettre à une personne impuissante connaissants ses droits sur laquelle aucune pression ne s'applique te rappelle que seul ton comptoir surelevé cache ton petit pénis recrocvillé de bureaucrate. On check mon sac aux détecteur d'explosifs puis j'embarque en mode VIP avec l'assurance de François Damiens. Au culot, je demande à ce que ma chère et tendre voyage confortablement dans un placard spécial. Merci monsieur, désolé mais on n'avais pas de peau de chamois pour lui passer un coup. 2h30 de vol, toujours dans le même état, le western australia, et c'est l'heure de l'atterrissage.

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