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jeudi 23 janvier 2014

Arrivée au golfe de Thaïlande

En sortant de l'agence de voyage, j'organise les quelques heures qu'il me reste pour récupérer mon gros sac et transférer le minimum nécessaire à un séjour de 2 semaines dans les îles dans un petit sac. C'est a dire 2 shorts de bain, un pantalon junkie, deux t-shirts, une paire de tong et éventuellement un caleçon. J'ai pris une serviette mais je l'ai oublié dans je ne sais quel resort ou plage à la noix... De toute manière j'en ai pas besoin, j'ai ma bite et mon couteau, ça suffit pour passer un bon après midi sur la plage à siroter des noix de coco fraiches. Je prends le bus de nuit qui est sensé partir à 20 h de kaohsan road, finalement partit a 21 h. J'attends devant l'agence de transport où je donne mon ticket à faire valider puis ils nous collent des stickers sur le t-shirt, certainement pour être sûr d'être envoyé dans le bon charter.  On a 10 h de trajet prévu et je vois que la majorité de mes voisins ont préféré la bière au somnifères. Je sens direct que ça va être le bus magique une fois avoir rencontré une bande de russes qui ont tout autant que moi l'intention de s'échauffer avant la monstrueuse full moon party qui aura lieu dans quelques jours. Je comprends beaucoup de choses de leurs conversation et j'apprends même quelques mots. A 1 l 30 du matin on va se reposer quelques heures avant d'embarquer pour koh pangan sur le speed boat. Mon voisin de bus est un vieux loubard musicos catalan qui joue dans les bars en Asie depuis un bout de temps et donc il me donne les bonnes adresses, les gens à demander aux comptoirs, les plages sympa... On jouera un blues avant le levé de soleil sur le port, lui à la guitare, moi à l'harmonica. Sur le coup, j'avais envie de continuer le voyage en cheval ou en train à vapeur, d'être tatoué et bosser dans un champ de coton. Ça n'a pas cassé l'ambiance plutôt rock'n'roll qui régnait dans le bateau, des vagues de 3 m, des gens qui gerbent de tout les bouts, et moi qui dort la tête rebondissant contre le carreau au rythme de la houle qui claque. 2 h de rodéo plus ou moins courtes qui s'achèvent au large dune belle île aux eaux turquoises, entourée de gros rochers ronds, de cocotiers et de sable fin. J'ai incendié une allemande qui a osé jeter son mégot à la mer, leçon de morale écolo et regard qui tue en prime elle a dû faire des cauchemars.
Le ressort où je  suis est en bord de mer. Enfin non. C'est la piscine qui est en bord de bar qui lui même est en bord de mer. La plage n'est pas si cool, de gros rochers dans des sacs de sables cassent un peu le charme, c'est les seules vraies traces du tsunami encore visible sur les îles. La plage chez les voisins est mieux et la bouffe et moins chère. Je me retrouve dans un dortoir où 2 australiennes viennent de boucher les toilettes, les présentations ont donc été quelque peu délicates. J'ai bien entendu détendu l'atmosphère par un récital de blagues de merde (on peux le dire pour l'occasion). Je fais vite la connaissance de français dans la piscine, deux frangins du sud et deux potes de Pau, de joyeux compères avec qui les soirées qui ont suivies sont devenues mémorables.

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