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samedi 18 janvier 2014

Le départ pour bkk

Aujourd'hui c'est le départ pour la Thaïlande. Enfin, ça c'est la version officielle. Je me suis conditionné pour partir chez les chinois du Vietnam(clin d'œil) laisser le bruit et la poussière de Kathmadou pour une autre pollution. Je veux pas dire, mais j'ai a poisse avec les avions en ce moment. Ça commence avec un vol annulé à Krakow pour du brouillard, un retard de 3h à Istamboul et enfin un refus d'édition de carte d'embarquement à Katmandou. Je m'explique : pas pour que vous vous moquiez ou que j'aspire à de la compassion mais bel et bien pour justifier l'homicide que j'ai faillit commettre.
Partie comptabilité: j ai acheté mon billet avec le système de paiement sécurisé de ma banque. Le principe est pourtant simple mais pas pour tout le monde. Un logiciel génère un numéro de carte visa virtuel correspondant à un montant précis pour un destinataire unique. N'aillant pas découpé mon écran plat au format d'une carte de crédit à l'occasion d'un tel virement, je me suis contenté d'imprimer la confirmation de transaction, la facture, le billet électronique et le mail de confirmation. Au cas ou, ma chère tablette connectée à internet peut me dépanner pour voir mes historiques bancaires. Je ne suis pas inquiet avec mes 3h d'avance sur le décollage, je m'avance donc à vitesse népalaise au guichet pour obtenir ma carte d'embarquement. Cette fois j'ai un passeport valide et la photo est plutôt canon. Comme je l'ai toujours fait, je leur tend les paplards et le passeport. Le demi jaune d œuf coupé en quatre me demande ma visa, je lui explique le chmilbique avec les numéros de cartes. Mon coeur palpite, je vois déjà le scénario catastrophe, je me reprends en voyant l'heure. J exploite toutes les possibilités. Je lui montre mon relevé de compte, les factures correspondantes... Tout correspond mais lui yen veux numéro carte virtuelle pour ordinateur pour faire voler avion. La mère de mon hôte travaille a l'aéroport et me vois en stress, essaye de m'aider, me fait passer des portes de sécurité, dans les dédales d'ascenseurs et de couloirs pour trouver un mec me sauvant la mise. Elle ne parle pas anglais donc elle ne sais pas trop ce qu'il se passe, les bureaux sont fermés retour a la case départ. Je cours choper un téléphone qui fonctionne pour téléphoner à la banque, qui n'est pas encore ouverte puisque le décalage horaire fait ben les choses, histoire de mettre un peu de suspens dans la musique d'attente au bout du fil qui annonce les horaires. Je patiente et et croise tout mes doigts pour que quelqu'un décroche. 8h05 en France, le PC de la banque à pas eut le temps de chauffer que j'étalle paniqué mon urgence. Les secondes sont longuent et je vois les mecs du guichet de laeroport s'activer, ça sent pas bon. Je paye une fortune le téléphone. Pas possible d'avoir les bons numéros de carte,il faut patienter encore pour avoir un autre service bancaire... Encore 5 min et ils ferment les portes d'embarquement. Je dépense mes dernières roupies puis donne un billet de 5€, je n'ai plus que ça de toute façon, un clochard avec des sacs à dos et plus un rond Je suis le standardiste au bourses coincées entre deux briques, impuissant au possible et ça me met en rogne. Je reçois un mais avec le bon numéro, je suis trop heureux. Assez pour me prendre la reflexion : juste 5 minutes trop tard, c'est dommage, on viens de fermer les portes d'embarquement. Le temps s'arrête. J'imagine un scénario improbable pour quand même embarquer. Je me fait passer pour un businessman international qui a un rdv super important à bangkok, que je ne peux pas planter mes investisseurs, quils vont avoir des nouvelles de mon directeur. Je prend leur noms en brillant en anglais agressif, j'ai toute leur attention...mais c ne suffit pas. Je veux prendre le prochain avion. J'en ai marre de cet endroit. Yen a un pas trop cher, 240€ départ dans quelques heures, changement en Inde (wtf?) et 23 h d'attente pour le changement... Je suis donc condamné a rester avec la même compagnie si je veux avoir un remboursement que j'aurai en intégral, plus une place tout devant avec l'option extra leg. Il a fallut batailler des heures pour changer un ticket, mais pas dans l'aéroport bien sur,  c'est bien connu, dans un aéroport on ne vends pas de billet. Il faut traverser la ville en taxi et perdre 2 heures à chercher les bureaux des compagnies parce qu'on mindique des adresses differentes, non mais je vous jure... Tout ça avec les sacs à dos. J'envoie des mails pour décommander l'hôtel à bangkok, depuis un KFC puis essaye de trouver mon chemin jusqu'à chez saroj en espérant trouver quelqu'un pouvant m'héberger , c'est la nuit et les chiens du coin me connaissent. Je raconte toute mon épopée à la famille qui s'est réunie au complet puis je leur apprend le jeu du puissance 4. Il est tard et demain, rebelotte, trajet voyage avion bus chameau et peut tre chaise à porteur. Qui sait?

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